Je maudis le jour

Anna-Véronique El Baze

Plon

  • Conseillé par
    6 mai 2019

    Tentant sur le papier et décevant en roman. Le début est déroutant, l'auteure parlant de faits que le lecteur ne connaît pas encore et qu'il apprendra par petits bouts et devra recoller pour former le tout. Si le principe est bon, il est un peu noyé dans un flot de mots. Car ce bouquin est bavard. Bavard parce que chaque intervenant s'exprime et est très disert au risque de saouler le lecteur et comme je ne tiens pas bien la logorrhée, je suis très vite ivre et lassé.

    Anna-Véronique El Blaze enchaîne également des descriptions de scènes de crimes, superflues, qui n'apportent rien au texte ni à l'intrigue, à part sans doute créer un climat de tension et de lourdeur. Un peu plus de finesse eut été opportun.

    Ce roman reprend le personnage de Léa, héroïne de La fille au 22, paru en 2016.


  • Conseillé par
    27 mars 2019

    Miss Jekyll et miss Hyde

    Elle est folle de chez folle cette Léa !
    Le jour, elle travaille dans une librairie, sobre, effacée, efficace.
    Sortie de là, elle se transforme en un être instable, incontrôlable. Elle est carrément psychopathe.
    Son père, un truand, lui a appris à tirer à pistolet dans on enfance. Il meurt lorsqu’
    elle a quinze ans. Sa mère meurt de chagrin deux ans plus tard.
    Nicolaï, sdf, est un ancien légionnaire indifférent à tout.
    Ces deux là se rencontrent par hasard.
    Des meurtres sont commis que l’inspecteur Revel impute à l’étrange Léa sans preuves mais par pur instinct.
    C’est une histoire prenante. Léa est complètement barrée mais sa personnalité interpelle et provoque une ambiance haletante.
    L’intrigue est bien menée, le rythme soutenu.
    Par moments, on trouve quelques phrase stéréotypées mais vite excusées par l’’ensemble qui tient bien la route.
    Léa l’insensée réussit à attendrir tout son entourage, Revel y compris, et bien sûr le lecteur.