Le Blues du boxeur

Michael Enggaard

Gaïa

  • Conseillé par
    15 septembre 2018

    Je ne suis pas fana de boxe, loin s’en faut.
    Mais j’ai bien aimé ces boxeurs là, le père et le fis.
    Gerhard, le père, est handicapé provisoirement suit à un accident de travail. Une infirmière, Ellen, vient quotidiennement lui faire des soins. Il a un lourd secret qu’il a toujours caché à son fils.
    Frank, le fils a définitivement rompu avec la boxe, il a ouvert un garage de peinture en carrosserie.
    Un père dur, bougon, assez pénible mais qu’on aime bien quand même.
    Un fils plus réfléchi, plus sensible, très sympathique.
    Ces trois personnages principaux sont très attachants.
    D’une écriture simple et vivante, ce roman très contemporain nous fait vivre dans le Danemark d’aujourd’hui en compagnie de gens agréables avec lesquels on est heureux de partager un morceau de vie.
    Leurs relations sont pleines d’humanité malgré des menaces et des comptes à régler dont on se demande comment ils vont se sortir.
    Le sport et la boxe en particulier sont au cœur de l’histoire.