- EAN13
- 9782070124633
- ISBN
- 978-2-07-012463-3
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 21/04/2009
- Collection
- Blanche (1)
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 1,4 cm
- Poids
- 209 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 306.874
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez 6 confrères du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
«Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait "à l'ancienne", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. "Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui.» Éric Fottorino.
«Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale...»
«Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale...»
Autres contributions de...
-
Zadig : toutes les France qui racontent la France, n°10 Au coeur du complotismeMacron/De KervasoudeZadig19,00
Commentaires des lecteurs
DECUE...
Revenir sur la vie de son père décédé n'est pas une chose aisée, je le conçois. Je pense qu'Eric Fottorino aurait dû attendre , laisser passer un peu de temps entre le suicide de son père et l'écriture de son ...
Lire la suite