Travail, capitalisme et société esclavagiste, Guadeloupe, Martinique, XVIIe-XIXe siècle
EAN13
9782707145536
ISBN
978-2-7071-4553-6
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Textes à l'appui
Nombre de pages
347
Dimensions
24 x 15,6 x 3 cm
Poids
520 g
Langue
français
Code dewey
331.117
Fiches UNIMARC
S'identifier

Travail, capitalisme et société esclavagiste

Guadeloupe, Martinique, XVIIe-XIXe siècle

De

La Découverte

Textes à l'appui

Offres

Au carrefour de l'histoire économique et de l'anthropologie historique, un portrait original et saisissant de la société esclavagiste des Antilles françaises.
À l'époque où l'esclavage s'impose dans les îles françaises des Antilles, le travail devient, dans les sociétés européennes, un élément constitutif de l'avènement de la modernité capitaliste dans les sociétés occidentales. Bien qu'étroitement articulé au système économique européen, le système esclavagiste apparaît s'opposer à cette mise en gloire du travail. C'est ce paradoxe que l'ouvrage de Caroline Oudin-Bastide s'efforce d'explorer. Mobilisant une documentation très diverse (ouvrages esclavagistes et abolitionnistes, correspondance administrative et textes littéraires), elle montre que les planteurs esclavagistes des Antilles françaises, installés dans la consommation ostentatoire, s'adonnant au jeu et aux plaisirs, cultivant l'oisiveté, ne formèrent pas une classe capitaliste, partageant cet " esprit du capitalisme " propre, selon Max Weber, à la bourgeoisie montante. Elle analyse par ailleurs très finement le rapport au travail des esclaves, généralement contraints à la forme la plus extrême et la plus inhumaine de travail pour autrui. En étudiant les modalités du travail servile, de sa division et de ses statuts, comme de ses pratiques quotidiennes, Caroline Oudin-Bastide offre une contribution importante à l'anthropologie du système esclavagiste, qui se caractérise avant tout par sa logique de dévalorisation du travail, d'autant plus grande qu'elle fut constamment, et nécessairement, associée à la violence, considérée comme l'unique moyen de vaincre la " paresse naturelle " de l'esclave. Au carrefour de l'histoire économique et de l'anthropologie historique, cet ouvrage dresse un portrait original et saisissant de la société esclavagiste des Antilles françaises.
S'identifier pour envoyer des commentaires.