Une autre histoire de la Bretagne

Alors qu'après la Révolution, la Nation Française se reconstruit, le Premier Empire confie à la nouvelle Académie Celtique (créée en 1804) la mission de retrouver des origines prestigieuses. Se référant aux travaux d'érudits de la Grande Bretagne engagée dans un conflit de rivalités politiques entre Jacques Stuart II et Guillaume d'Orange, les Académiciens français s'emparent du thème celtique. S'affranchissant des temps, attribuant le mégalithisme aux celtes, s'appuyant sur des écrits imaginés (les écrits d'Ossian), le roman national finit par imposer une origine mythique. Au cours des deux dernières décennies, les avancées scientifiques de la recherche et les travaux des archéologiques contribuent à porter l'origine de l'identité des Armoricains/Bretons vers le début du néolithique ; soit 4 500 ans avant que le mot Ketloï apparaisse.
Alors qu'après la Révolution, la Nation Française se reconstruit, le Premier Empire confie à la nouvelle Académie Celtique (créée en 1804) la mission de retrouver des origines prestigieuses.

Se référant aux travaux d'érudits de la Grande Bretagne engagée dans un conflit de rivalités politiques entre Jacques Stuart II et Guillaume d'Orange, les Académiciens français s'emparent du thème celtique. S'affranchissant des temps, attribuant le mégalithisme aux celtes, s'appuyant sur des écrits imaginés (les écrits d'Ossian), le roman national finit par imposer une origine mythique.

Au cours des deux dernières décennies, les avancées scientifiques de la recherche et les travaux des archéologiques contribuent à porter l'origine de l'identité des Armoricains/Bretons vers le début du néolithique ; soit 4 500 ans avant que le mot Ketloï apparaisse.