- EAN13
- 9782226213846
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 21/05/2013
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Haut coeur de Catherine de Médicis
Denis Crouzet
Albin Michel
Bibliothèque Albin Michel Michel Histoire
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 29,40
Le XVIe siècle français est marqué par la figure de Catherine de Médicis
(1519-1589) qui, exerçant le pouvoir avec une étonnante ténacité, fut
soupçonnée de recourir aux moyens les plus sinistres, mensonges, complots,
poison, magie noire, assassinats, culminant dans l'extrême violence du
massacre de la Saint-Barthélemy. C'est avec une énergie intense qu'elle se
consacra à la défense de l'État monarchique, incarné successivement par ses
fils François II, Charles IX et Henri III.
L'humaniste Étienne Pasquier disait qu'elle « était armée d'un haut coeur »,
un coeur supérieur, plein de force, de foi et d'intelligence qui la poussa à
se dresser contre les passions qui ensanglantaient le royaume. Dans sa
magistrale étude, Denis Crouzet fait vivre cette Catherine de Médicis
plurielle, oscillant entre le bien et le mal, adepte de la parole et de la
négociation, figure humaniste persuadée de sa mission de pacification du
royaume, mais aussi fine stratège, forgeant les instruments idéologiques de
son intrusion active dans la sphère de la décision politique, allant jusqu'à
légitimer l'usage de la violence vue comme une nécessité pour l'avenir de la
paix. Dans le contexte tragique des guerres de Religion, autour d'une
souveraine hors du commun, s'invente la raison politique moderne.
(1519-1589) qui, exerçant le pouvoir avec une étonnante ténacité, fut
soupçonnée de recourir aux moyens les plus sinistres, mensonges, complots,
poison, magie noire, assassinats, culminant dans l'extrême violence du
massacre de la Saint-Barthélemy. C'est avec une énergie intense qu'elle se
consacra à la défense de l'État monarchique, incarné successivement par ses
fils François II, Charles IX et Henri III.
L'humaniste Étienne Pasquier disait qu'elle « était armée d'un haut coeur »,
un coeur supérieur, plein de force, de foi et d'intelligence qui la poussa à
se dresser contre les passions qui ensanglantaient le royaume. Dans sa
magistrale étude, Denis Crouzet fait vivre cette Catherine de Médicis
plurielle, oscillant entre le bien et le mal, adepte de la parole et de la
négociation, figure humaniste persuadée de sa mission de pacification du
royaume, mais aussi fine stratège, forgeant les instruments idéologiques de
son intrusion active dans la sphère de la décision politique, allant jusqu'à
légitimer l'usage de la violence vue comme une nécessité pour l'avenir de la
paix. Dans le contexte tragique des guerres de Religion, autour d'une
souveraine hors du commun, s'invente la raison politique moderne.
S'identifier pour envoyer des commentaires.