- EAN13
- 9782226197542
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 05/01/2022
- Collection
- Littérature française
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Roi vient quand il veut
Propos sur la littérature
Pierre Michon
Albin Michel
Littérature française
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 24,90
« Parmi les entretiens que j'ai donnés depuis 1984, j'en ai réuni trente. On y
trouvera le jeu de masques que ce genre exige, des contrevérités peut-être, de
l'incongru, des traits de mauvaise foi, mais sûrement aussi quelques vérités,
pas toutes involontaires. Et puis, relisant ces propos, je me dis qu'à défaut
de la vérité introuvable, on y trouve enlacés les souvenirs et les lectures
qui m'ont constitué : le panthéon aztèque et la chasse à Dieu dans Moby Dick,
le petit roman de trente pages de Lautréamont et le rasoir d'un théologien
anglais, une écoute enfantine de Salammbô qui est ma scène primitive, des
lieux et des noms. Melville et Faulkner, Beckett, y voyagent parmi des
toponymes limousins. Mes morts bavards, Flaubert, Rimbaud et Villon, Giono et
Borgès, Hugo, y fréquentent des prolétaires morts sans discours. J'ajoute que,
si j'ai peu touché aux entretiens que j'avais donnés par écrit, j'ai retouché
librement ceux qui, enregistrés, avaient été récrits par mes interlocuteurs.
Que ceux-ci ne me tiennent pas rigueur de cette réappropriation. »Pierre
Michon. « Un auteur exceptionnel qui a signé quelques uns des plus beaux
livres publiés de mémoire de langue française... Son recueil d'entretiens n
'est-il pas le meilleur roman parlé de la rentrée ? » Didier Jacob, Le Nouvel
Observateur. « Ses nombreux zélateurs admireront ses pas de deux ressuscités,
et les autres découvriront un étonnant équilibriste. Un écrivain capital. »
Marianne Payot, L'Express. « Plus qu'une théorie de la littérature, c'est une
existence dans l'écriture que raconte Michon... Vont-ils vraiment former, ces
entretiens, au sens classique du terme, des Propos sur la littérature ? Pas
d'erreur possible : ce livre en est vraiment un et répond à sa manière, avec
l'index levé d'un magister rigolard , à son sous-titre... Une constante
intelligence de l'art d'écrire, de sa signification, de ses exigences, de sa
nécessité... Admirable également chez lui, l'art de lire, qui n'est pas celui
du professeur. » Patrick Kéchichian, Le Monde. « Trente entretiens dont aucun
ne ressemble à l'autre, Michon répond à toutes les questions, satisfait les
curiosités des universitaires comme des courriéristes, et disant tous, ces
entretiens, la même chose, présentant le même individu littéraire : un enragé
d'écriture en attente d'une apparition toujours durement gagnée. » Maurice
Nadeau, La Quinzaine littéraire. « Passionnant. » François Dufay, Le Point. «
La littérature comme prière, l'ellispe qu'il confie être l'un de ses modes de
pensée préférés, l'amour de la langue venue du fond des âges, Pierre Michon
les évoque sans cacher qu'il brûle d'amour pour eux, qu'il va à l'écriture
avec une joie sans mélange. Comme on aime cetet audace, cette orce et ce
sourire d'enfant ! »Page des libraires.
trouvera le jeu de masques que ce genre exige, des contrevérités peut-être, de
l'incongru, des traits de mauvaise foi, mais sûrement aussi quelques vérités,
pas toutes involontaires. Et puis, relisant ces propos, je me dis qu'à défaut
de la vérité introuvable, on y trouve enlacés les souvenirs et les lectures
qui m'ont constitué : le panthéon aztèque et la chasse à Dieu dans Moby Dick,
le petit roman de trente pages de Lautréamont et le rasoir d'un théologien
anglais, une écoute enfantine de Salammbô qui est ma scène primitive, des
lieux et des noms. Melville et Faulkner, Beckett, y voyagent parmi des
toponymes limousins. Mes morts bavards, Flaubert, Rimbaud et Villon, Giono et
Borgès, Hugo, y fréquentent des prolétaires morts sans discours. J'ajoute que,
si j'ai peu touché aux entretiens que j'avais donnés par écrit, j'ai retouché
librement ceux qui, enregistrés, avaient été récrits par mes interlocuteurs.
Que ceux-ci ne me tiennent pas rigueur de cette réappropriation. »Pierre
Michon. « Un auteur exceptionnel qui a signé quelques uns des plus beaux
livres publiés de mémoire de langue française... Son recueil d'entretiens n
'est-il pas le meilleur roman parlé de la rentrée ? » Didier Jacob, Le Nouvel
Observateur. « Ses nombreux zélateurs admireront ses pas de deux ressuscités,
et les autres découvriront un étonnant équilibriste. Un écrivain capital. »
Marianne Payot, L'Express. « Plus qu'une théorie de la littérature, c'est une
existence dans l'écriture que raconte Michon... Vont-ils vraiment former, ces
entretiens, au sens classique du terme, des Propos sur la littérature ? Pas
d'erreur possible : ce livre en est vraiment un et répond à sa manière, avec
l'index levé d'un magister rigolard , à son sous-titre... Une constante
intelligence de l'art d'écrire, de sa signification, de ses exigences, de sa
nécessité... Admirable également chez lui, l'art de lire, qui n'est pas celui
du professeur. » Patrick Kéchichian, Le Monde. « Trente entretiens dont aucun
ne ressemble à l'autre, Michon répond à toutes les questions, satisfait les
curiosités des universitaires comme des courriéristes, et disant tous, ces
entretiens, la même chose, présentant le même individu littéraire : un enragé
d'écriture en attente d'une apparition toujours durement gagnée. » Maurice
Nadeau, La Quinzaine littéraire. « Passionnant. » François Dufay, Le Point. «
La littérature comme prière, l'ellispe qu'il confie être l'un de ses modes de
pensée préférés, l'amour de la langue venue du fond des âges, Pierre Michon
les évoque sans cacher qu'il brûle d'amour pour eux, qu'il va à l'écriture
avec une joie sans mélange. Comme on aime cetet audace, cette orce et ce
sourire d'enfant ! »Page des libraires.
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