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    31 décembre 2016

    amour, 19e siècle

    Mon Dieu ! Albertine est disparue, quelle tragédie…..

    Le narrateur émet des hypothèses : et si Albertine était restée auprès de lui ?

    Il se remémore les premiers moments de son amour avec la disparue.

    La retenir prisonnière a empêché Albertine de s’adonner à ses penchants de Gomorre.

    Peu à peu, le narrateur en vient à se demander si sa vie amoureuse n’a pas été comme celle de Swann. Enfin !

    Omniprésence de la lanterne magique.

    Où l’on apprend que Gilberte ne s’appelle plus Swann mais Mlle de Forcheville et fréquente le salon Guermantes. Elle épousera même Saint-Loup.

    De même que la nièce de Jupien, fille adoptive de M. De Charlus, se mariera avec le fils Cambremer.

    Où le narrateur part enfin à Venise.

    Non, pas Saint-Loup aussi ? Si ?!

    Enfin, Gilberte lui reparle de Combray et de leur première rencontre. Le narrateur n’avait pas perçu ni compris ce que voulait lui dire la petite fille.

    Quelques citations :

    « Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! »

    « Il y a des moments dans la vie où une sorte de beauté naît de la multitude des ennuis qui nous assaillent, entrecroisés comme des leitmotive wagnériens. »

    « Pour me consoler, ce n’est pas une, ce sont d’innombrables Albertine que j’aurai dû oublier. »

    « Ce n’était pas Albertine seule qui n’était qu’une succession de moments, c’était aussi moi-même. »

    « Je n’aurai pas dû souffrir de cette idée ; mais, comme aux amputés, le moindre changement de temps renouvelait mes douleurs dans le membre qui n’existait pas. »

    « Nous ne connaissons vraiment que ce qui est nouveau, ce qui introduit brusquement dans notre sensibilité un changement de ton qui nous frappe. »

    http://alexmotamots.fr/?p=2417