Elizabeth P.

Kennes éditions

9,00
Conseillé par
1 novembre 2020

Septième tome de ces abominables et adorables chats.
Toujours le même plaisir et le même sourire aux lèvres en lisant.
Cette fois-ci, leur rage est profonde, la copine de leur maître a eu l’audace de venir s’installer avec, devinez quoi ?.........
UN CHIEN !
Je vous laisse imaginer.

19,90
Conseillé par
1 novembre 2020

Alors là, bravo !
Quel magnifique roman !
Roman, mais pas que.
Parce qu’il s’agit d’une histoire vraie.
Une sale histoire que je ne connaissais pas du tout..
Lorsque l’île Maurice a obtenu l’indépendance, elle a abandonné à l’Angleterre l’archipel des Chagos.
Mais quelques années plus tard, l’Angleterre l’a cédé aux États-Unis qui en ont fait une base militaire.
Pour ce faire, il a fallu évacuer toute la population des îliens qui se sont retrouvés à St Maurice parqués dans des bidonvilles.
Ce n’est que le 25 février 2019 que le tribunal de la Haye leur rendra justice après 50 ans de luttes juridiques.
Étrange de ne jamais avoir entendu parler de cette histoire alors que la presse tourne en boucle les mêmes sujets jusqu’à l’indigestion.
Pourtant c’était l’année dernière !
Du coup j’ai fait des recherches sur Internet, tout cela est ahurissant.
Pour nous faire connaître cette histoire, Caroline Laurent a imaginé une histoire et des personnages en s’inspirant de sa grand-mère mauricienne.
Et quelle histoire !
Passionnante, émouvante, prenante.
Les personnages principaux, Gabriel et Marie, vivent une histoire d’amour palpitante mais entravée par de multiples malentendus.
Tous les autres chagossiens sont de beaux êtres, simples, sincères, courageux, solidaires.
Franchement, je ne suis pas prête d’oublier ce livre que j’avais vu plusieurs fois sans être particulièrement attirée.
Que ça aurait été dommage.
Je bénis cette insomnie de pleine lune qui m’a permis de le terminer dans la nuit.

Conseillé par
27 octobre 2020

Rien ne va plus pour Claude.
À 40 ans, elle se retrouve au RSA et doit quitter son studio.
Un message sur Linkedin lui sauve la mise : contre un chèque plus que confortable, elle est chargée d ’enquêter sur la disparition d’une famille américaine dans un coin perdu de France.
Sans aucune attache, elle accepte et se retrouve dans un charmant petit manoir mis à sa disposition.
Et là, c’est le début de l’horreur :
Une foule de fantômes s’acharne à lui pourrir la vie.
Mais……. elle n’a pas dit son dernier mot.
Ah oui, elle s’accroche Claude, mais le lecteur aussi doit s’accrocher, et avoir le cœur solide.
L’ambiance est tellement bien rendue qu'il faut lâcher le livre de temps en temps pour reprendre pied dans la vie réelle.
Catherine Dufour nous entraîne avec talent dans une aventure éprouvante pour les nerfs, et tout cela tambour battant, sans qu’on puisse bien reprendre notre souffle.
Mais ce n’est pas qu’une histoire d’horreur.
C’est aussi un tableau de la société où il est si facile de nos jours de perdre pied, comme Claude.
D’ailleurs elle identifie le plus virulent des fantômes de la maison à sa conseillère Pôle Emploi, qui se délecte à mettre à genoux ceux que le sort a abandonné.

16,90
Conseillé par
12 octobre 2020

Nous sommes en Lorraine
Metz, Villerupt……..
Le ciel est bas mais il y a aussi les mirabelles, les belles couleurs d’automne, les matchs de foot….
La moman est morte.
Le père reste seul avec ses deux grands gaillards.
Il fait ce qu’il peut.
À un moment, l’aîné prend une mauvaise direction, jusqu’au pire.
Et comment réagir pour ce père démuni ?
Ce livre, c’est comme un long monologue de cet homme qui ne sait plus s’il peut aimer encore, s’il doit continuer à aimer, s’il a assez aimé.
Qu’aurait dit et fait la moman ?
L’écriture est comme l’histoire
Sans trop de respiration
Sans trop d’espoir.
Elle s’écoule ligne après ligne, jour après jour, mesurant toute la détresse d’un père qui ne sait pas ce qu’il doit faire, ce qu’il aurait dû ou pu faire.

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6 octobre 2020

Pendant un quart du livre, je me demandais bien où Irène Frain voulait en venir.
Elle nous raconte un fait divers abominable : une vieille dame se fait sauvagement assassiner chez elle.
Certes c’est atroce mais pourquoi tant expliquer, délayer.
Ce n’est qu’à la page 60 qu’on comprend enfin, cette vieille dame, c’est sa sœur.
Et le silence qui s’est installé autour de cette mort, silence de la police, silence de la justice, silence de la famille, la mine au plus profond d’elle-même.
Il aura fallu ces lignes, ce livre pour que s’apaise un peu sa colère.
Les sentiments qu’elle traverse sont magnifiquement traduits.
Ses souvenirs, ceux de cette sœur aimée qu’elle avait perdue de vue aussi.
Irène Frain a une belle écriture, elle sait mener ses récits.
Ici, elle m’a particulièrement touchée et je l’espère sincèrement plus apaisée, presque deux ans après cet horrible drame.