Librairie coiffard

Conseillé par (Libraire)
22 août 2022

Conseillé par Alexandra

A partir du décès de sa sœur, la narratrice explore son lien avec les femmes de sa famille, jusqu’à sa
propre expérience de la maternité. Les sujets abordés sont ceux tapis dans l’ombre, parce que
sensibles, ou incompréhensibles, tant qu’on n’a pas mis de mots dessus. Mais reconnaître la
douleur, la traverser, c’est faire avancer les choses, et pouvoir garder le cœur ouvert pour la suite.
“Ne renoncer à rien, ni à parler, ni à aimer. Voilà la véritable épreuve.”

L'autrice a écrit ce roman lorsqu'elle est revenue vivre dans son village d'enfance, ainsi, la connexion
à la nature et à la campagne ont une place importante. Le récit est rythmé par des chapitres très
courts et des poèmes. Un grand coup de cœur pour ce roman intimiste, poignant, à l’écriture aussi
brute que poétique. C’est toute l’ambivalence de la vie que ce roman met en lumière, en abordant
des sujets difficiles avec franchise et avec beauté.

Conseillé par (Libraire)
22 août 2022

Conseillé par Alexandra

“C'est toute une littérature à laquelle il manque une moitié de monde.” A partir de son expérience
de lectrice et d’écrivaine, Alice Zeniter explore la manière dont la littérature façonne nos
imaginaires, et donc, notre vie. Parce que repenser la fiction, c’est envisager d’autres manières
d’exister. Et, en tant que femme, c’est s’autoriser à écrire, et à vivre, de nouvelles histoires.

L’intention de ce livre est de nous proposer une promenade à la lecture, ce qui est réussi. Avec
beaucoup de légèreté, d’humour et d’autodérision, ce livre fait prendre conscience de
l’importance des histoires que nous lisons. Parce que la manière dont les femmes sont représentées
dessine les contours des possibles. On sort de cette lecture avec un nouveau regard.
L’écriture est presque orale, les insertions entre parenthèses donnent l’impression de cheminer
aux côtés d’Alice Zeniter. On sourit et on rit parfois ! Un plaisir à lire !

Conseillé par (Libraire)
22 août 2022

Conseillé par Alexandra

Après l’accident, dont elle garde un souvenir brumeux et lointain, la narratrice se réveille dans une
maison au cœur de la forêt. Jeanne et Stella, à ses côtés, parlent peu, vivent en osmose avec la
nature qui les entoure… Ou plutôt, dont elles font partie. Pour reconstituer son histoire, la narratrice
va devoir partir à la rencontre de ce nouveau monde, dans lequel tout n’est pas ce qu’il paraît, où les
femmes et la nature se confondent parfois, et où, la nuit, on aperçoit deux lunes dans le ciel…

"La sauvagière" est un hapax, ce mot a été répertorié une seule fois dans la littérature.
Il désigne un lieu qui permet de se retirer de tout contact humain. L’autrice le réhabilite ici dans
l’intention d’élargir notre imaginaire. Elle nous offre un roman à l’ambiance définitivement onirique,
inspirée de la culture japonaise, et parfois aussi, inquiétante. un vrai coup de cœur pour ce
roman qui interroge notre rapport au monde avec poésie, et qui créé, le temps d’une lecture,
une sauvagière dans laquelle se recueillir.

Éditions de l'Observatoire

17,00
Conseillé par (Libraire)
19 août 2022

Conseillé par Manon R et Alexandra

1959, Jersey. Lily est une enfant spéciale, courageuse pour son jeune âge, elle puise son énergie dans la nature. Avec le Petit, ils sont inséparables. Orphelins tous les deux, ils subissent la cruauté du directeur et de certains camarades. Ils s'échappent souvent de l'orphelinat quand les regards sont tournés pour aller dans la Forêt oubliée et s'entourer du chant des oiseaux.

Une soixantaine d'années se sont écoulées. Une jeune femme se rend sur l'île pour enquêter sur la terrible affaire de l'orphelinat de Jersey. Mais quelque chose de beaucoup plus fort la lie directement à l'histoire de cet établissement.

Quel plaisir de retrouver Maud Simonnot et son écriture emprunt de poésie ! Les descriptions de nature nous enveloppent dans une atmosphère particulière, à la fois inquiétante et rassurante. La nature est belle autour du personnage de Lily, cette enfant un peu sauvage qui protège le Petit quoi qu'il en coûte. Inspiré de faits réels, Maud Simonnot réussit à faire de cette histoire poignante un récit d'une grande sensibilité.

Anne-Marie Métailié

22,00
Conseillé par (Libraire)
19 août 2022

Conseillé par Stéphanie, Joséphine et Rémy

Jarred vient de sortir vivant d'un terrible accident de voiture. Vivant mais paraplégique et rongé par le fait que sa passagère, Melissa, elle, n'a pas survécu.
Après quelques semaines d'hospitalisation, on lui fait savoir que son lit doit se libérer. Jarred n'a alors pas d'autre choix que de téléphoner à son père, ancien alcoolique, qu'il n'a plus revu depuis dix ans.
A travers des allers-retours entre passé et présent, le lecteur découvre l'enfance de Jarred, l'effondrement provoqué par le décès de sa mère, l'adolescence à la dérive, la colère et la culpabilité.
La relation entre ce père et ce fils nous touche parce qu'elle s'est construite sur des erreurs, des tâtonnements, des incompréhensions mais surtout sur un amour immense mais trop pudique.
Jarred est à la fois l'auteur et le protagoniste. Assis sur son fauteuil et ses deux roues, il nous livre sa vision du monde et des autres avec un humour décapant teinté à la fois d'une grande délicatesse et d'une rage sous-jacente. En refermant ce roman, il reste cet équilibre entre dérives et défaillances et bulles de joie, une humanité simple et réparatrice.