Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, premier roman
EAN13
9782246831976
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent

premier roman

Grasset

Indisponible

Autre version disponible

L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin
1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux
jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la
laisse aux sœurs d’un couvent. Elle revient la chercher dix ans après.
L’enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l’aimera.
Le garçon, c’est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de
Maria, notre narratrice.
Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l’enfance de
ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait
défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et sœurs,
l’équipe de foot du malheur  ; Julian fuyant l’orphelinat pour s’embarquer en
mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La
galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la
Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu
de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences
de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d’immigrés coude son
destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s’extirpe
de ses origines. Jusqu’à ce que le sort l’y ramène brutalement. A vingt-sept
ans, une tarologue prétend qu’elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour
trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née.
C’est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des
protagonistes au fil de l’enquête de la narratrice.

Stupéfiant de talent, d’énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où
ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours
tendue, pleine d’images et d’esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa
mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que
la fiction. Une histoire d’orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse.
De corrida, d’amour et de quête de soi. Et la naissance d’une écrivaine.
S'identifier pour envoyer des commentaires.