- EAN13
- 9782336444239
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 14/03/2024
- Collection
- Levée d'ancre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 13,00
Tokbar, musicien post-bartokien, sourcier, chamane, est aussi un poète post-
pessoen. À la question « qu’attendre de la poésie ? », il semble limiter la
réponse à « la foudre ou le silence ». Les exemples ne manquent pas de poètes
foudroyés par leur génie ou retirés pour toujours dans le silence.
L’alternative est dépassée par l’insertion d’un troisième terme : «
qu’attendre de la poésie ? » : « rien ». Voilà l’humilité. Mais Michel Cassir
décline ainsi ce troisième terme : « rien//l’inconnu ». Et voilà l’ambition.
Ne rien attendre de la poésie, c’est rester ouvert, et disponible à ce que
l’on ne connaît pas, et qui, incessamment, peut toujours nous surprendre. Le
poète doit traverser l’épreuve fascinante du principe d’incertitude, se mettre
en mouvement ascensionnel au cœur même des ténèbres pour amorcer l’élévation.
Cette « mélopée ancienne » qu’on appelle poésie est un « cahier de route »,
elle « a de longs bras pour s’emparer des miettes d’infini. »
Patrick Quillier
pessoen. À la question « qu’attendre de la poésie ? », il semble limiter la
réponse à « la foudre ou le silence ». Les exemples ne manquent pas de poètes
foudroyés par leur génie ou retirés pour toujours dans le silence.
L’alternative est dépassée par l’insertion d’un troisième terme : «
qu’attendre de la poésie ? » : « rien ». Voilà l’humilité. Mais Michel Cassir
décline ainsi ce troisième terme : « rien//l’inconnu ». Et voilà l’ambition.
Ne rien attendre de la poésie, c’est rester ouvert, et disponible à ce que
l’on ne connaît pas, et qui, incessamment, peut toujours nous surprendre. Le
poète doit traverser l’épreuve fascinante du principe d’incertitude, se mettre
en mouvement ascensionnel au cœur même des ténèbres pour amorcer l’élévation.
Cette « mélopée ancienne » qu’on appelle poésie est un « cahier de route »,
elle « a de longs bras pour s’emparer des miettes d’infini. »
Patrick Quillier
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